• Les supermarchés Camerounais sont des magasins de faible taille: il n'y a aucun hypermarché. Ils ont adopté tous la société anonyme comme forme juridique, mais resemblent plus à des sociétés de personnes. Ceci résute de l'individualisme des entrepreneurs (chacun veut être patron), de leur égoïsme. Ce qui fait défaut déclare Arthur Lewis, "c'est l'expérience et l'organisation de grosses affaires".

    Sans toutefois épouser l'allure hostile d'Henry Ford, nos magasins ont actualisé et synthétisé les doctrines d'organisation, opérant un filtrage sélectif, ne retenant que des aspects répondant à leurs aspirations, aux exigences conjoncturelles.

    Si l'implantation du supermarché est tributaire d'une étude approfondie de la zone de chalandise et d'énormes fonds, l'exploitation demeure le fait d'hommes . L'approvisionnement est assuré par les centrales d'achats, la mise en rayon effectuée par les merchandiseurs, la vente visuelle, rencaissement réalisé en une seule tranche à des caisses de sortie (libre service) ou à des débitrices placées au bout de chaque rayon (libre choix). Contrairement à leur devoir, nos magasins ne pratiquent pas de bas prix. Ils doivent à l'endroit d'une stratégie de haut de gamme sélective, opposer une stratégie de pénétration massive dont les pratiques promtionnelles intensives de prix cassé ou écrasé pousseraient les articles dans les couches hésitantes de la clientèle potentielle.

    La disposition juridicieuse et opportuniste d'articles dans les gondoles caractérisée par l'implantation verticale du merchandising, ainsi que les affiches (toile peinte), les présentoires, les flèches et banderoles, la télévision en circuit fermé de la PLV (publicité sur les lieux de vente) favorisent la vente visuelle. Nos magasins doivent pourtant dépasser le cadre dimensionnel de leurs surfaces internes pour convaincre et conquérir les segments inexplorés.

    BALANGWE YANNICK 


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  • Au Cameroun, le supermarché s'est épanoui très lentement. Avant l'indépendance, il n'existait que trois magasins : 

    - Monoprix créé en août 1985;

    - Printania de Yaoundé en août 1957 (SCORE);

    - Printania de Douala en août 1959, tous la propriété des sociétés françaises.

    Pour des raisons diverses, les camerounais ne prendront leur revanche que pendant la double décennie suivante, en créant en 1968 Compagnie Soudanaise à Douala, en 1974 Supercam à Douala, le 1er septembre 1980 Prisunic à Yaoundé.

    Dans la période 1981-1984, il s'est produit une véritable révolution des supermarchés :

    - 1982 Aux bonnes courses Bonapriso;

    - 17 janvier 1983 supermarché CFAO (Garoua);

    - 15 avril 1983 Monoprix Bonapriso;

    - 28 décembre 1983 aux bonnes courses Bonabéri.

    Cette révolution se caractérise par le retrait du Cameroun de la firme Printemps en 1975, la fermeture de Camag de Douala le 5 mars 1977 (Printania), une tentative de déconcentration amorcée par CFAO (magasin de Garoua).

                                                                                              

    Balangwe Yannick


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  • Le commerce intégré, dit Bernard Yon, comprend "des unités qui remplissent souvent à la fois les fonctions de gros et de détail". Au Cameroun seuls les supermarchés peuvent répondre à cette définition. Pour examiner les possibilités du développement de cette nouvelle activité dans notre pays, nous avons trouvé opportun de définir clairement les termes de notre analyse, de présenter l'évolution, la forme juridique, l'organisation des supermarchés ainsi que quelques aspects relatifs à leur fonctionnement; des sujets que nous vous développerons tout le long de cette semaine.

    Si le commerce indépendant regroupe d'une part les associations de grossistes sous la dénomination de "chaines volontaires", d'autre part les groupements de détaillants sous forme de "Coopératives" ou les indépendants traditionnels isolés, le commerce intégré se définit autrement.

    Le commerce intégré comprend les grands magasins, les magasins populaires, les ventes par correspondances (VPC), les succursalistes, les coopératives de consommateurs, les entreprises spécilisées dans les hypermarchés, les grandes surfaces appartenant à des groupements de grossistes ou de détaillants.

    Le supermarché qui fait l'objet de notre étude, magasin de vente au détail en libre service, se distingue des notions voisines surtout par sa surface de vente. Si celle-ci varie de 400 à 2500 m2, celle du mini-libre-service est inférieure à 120 m2, celle de la superette, comprise entre 120 et 400 m2, celle de l'hypermarché est supérieure à 2500 m2.


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  • S'il est vrai que la publicité reste l'ensemble des moyens mis en oeuvre par une etreprise pour pouvoir atteindre sa cible, certaines entreprises n'hésitent pas à copier les pub des autres pour monter les leurs. Vous aurez certainement vu à la télévision la pub qu'aurait faite ESICO, entreprise spécialisée dans l'acheminement des courriers et colis à l'échelle nationale et internationale dont on se souvient de certains mots issus de cette pub, je cite: "Esico co co" pour ne citer que cela. A la vue de cette pub, on est amené à se poser la question de savoir: innovation ou imitation publicitaire? 

    Imitation publicitaire puisqu'au regard de cette pub, on se rend compte que le style de la pub, la manière dont elle a été diffusée, du moins les faits et gestes ressembleraient étrangement à la pub qu'aurait faite l'un de ses concurrents dont je tais le nom de peur de faire la pub de cette entité.

    Dans une telle situation, en quoi une entreprise telle qu'Esico peut-elle ou pourrait-elle se démarquer de son concurrent si dans sa pub, on observe une ressemblance par rapport à celle de son concurrent? Une entreprise telle qu'Esico avec à son actif 17 ans d'expérience dans le domaine de l'acheminement des courriers et colis fasse une pub d'amateur pour ne pas dire piratée? Une telle pub ne mériterait-elle pas une censure de la part du conseil national de la pub (CNP) en l'endroit de ceux qui l'ont émise? N'existe-il pas des sanctions visant les entreprises imitant les pub d'autres entreprises?

    Les dirigeants de telles entreprises ne savent-ils pas que les procédures de conception et de réalisation d'une pub seraient le travail des experts dans la matière? et qu'il faudrait désormais qu'ils consultent les agences conseil en communication.

    BALANGWE YANNICK

     


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    L’hôpital est un établissement où l’on soigne les malades, où l’on redonne la vie. Tout le personnel qui y exerce doit s’évertuer à garder le cap sur ce leitmotiv, aussi bien le personnel administratif que le corps soignant. Seulement, sur une même aire géographique, il n’est pas rare de trouver deux ou mêmes trois institutions hospitalières concurrentes. Chacune d’elle doit donc être plus performante afin d’être continuellement attractive et fidéliser le patient.

    Les professionnels en sciences de gestion, précisément du marketing se sont penchés sur cette problématique. En occident, ces professionnels ont combinés techniques marketing à l’administration hospitalière. Le substrat  produit a été le marketing hospitalier. Contenu dans le marketing des services, le marketing hospitalier est un ensemble de techniques dont dispose une institution hospitalière pour promouvoir auprès de ses publics  des comportements favorables à la réalisation de ses objectifs. Ces objectifs sont le chiffre d’affaires et l’attractivité de l’hôpital. Notons qu’en marketing hospitalier, l’on ne saurait parler de clientèle, mais plutôt de patientèle. Quant aux variables marketing (Product, Price, Promotion, Place, Probe, Packaging, Perishability), quelques unes d’entre elles mutent. La communication se veut plus institutionnelle que commerciale. Le produit (plutôt le service) se veut fiable, innovant, rapide et à la hauteur du prix. Il est également frappé du secret médical. La distribution est dite directe sans intermédiaire. La force de vente est assimilée au personnel vendeur des caisses et des pharmacies.  

    Au Cameroun, rares sont les hôpitaux qui disposent d’un service patientèle et marketing. Dans un environnement de plus en plus compétitif, Les dirigeants d’hôpitaux camerounais devraient s’entourer  pas seulement de médecins mais aussi des mercaticiens, s’ils tiennent à leur pérennité.

     

    FREDERIC JOSE NONMAM


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