• Au terme de l'accord conclu à Génève à la mi-Février 1997, tous les marchés nationaux du téléphone, de la télécopie et des transmissions de données sont désormais ouverts à la concurrence internationale. Une révolution qui, pour l'usager, devrait être synonyme de meilleur service à moindre coût.

    A n'en pas douter, le 15 Février 1997 restera dans les annales de la libéralisation de l'économie mondiale. C'est ce jour où 68 pays membres de l'organisation mondiale du commerce (OMC) décidèrent d'ouvrir à la concurrence leurs marchés nationaux du téléphone, du fax et des transmissions de données, quel qu'en soient les modes d'acheminement.
    Au menu de l'accord signé à Génève, en Suisse, l'abandon du monopole public des télécommunications dans chacun des pays signataires et à l'établissement de règles juridiques confortant la concurrence et les activités privées. Bien sûr dans la pratique, chaque pays pourra toujours tenter d'imposer des délais variables avant de mettre fin au monopole de son opérateur public d'autoriser l'entrée d'investisseurs étrangers dans le capital de son opérateur public ou pour octroyer des licences à de nouveaux investisseurs privés.

    Mais l'accord de Génève en lui-même poserait des principes irréversibles. Tout d'abord, ce texte donne un coup de fouet au principe de la déréglementation actuellement en cours partout dans le monde.
    L'accord de Génève va forcer de nombreux pays à établir une base plus claire et plus stable pour le développement de la concurrence dans les télécommunications. De nouvelles législations vont devoir être adoptées pour garantir un accès légal au marché pour tous les opérateurs, afin de favoriser la concurrence chez les équipementiers, protéger les intérêts des actionnaires et des investisseurs privés, nationaux et étrangers dans tout le secteur.

    Si l'introduction de politiques de déréglementation a souvent amené les Etats à abandonner leur rôle d'exploitant, elle a renforcé les prérogatives des organismes étatiques chargés de la politique des télécommunications comme le ministère des postes et télécommunications au Cameroun. Cet organisme exerce une tutelle juridique et économique qui le rend responsable de la détermination des règles d'entrée sur le marché pour une concurrence saine.
    Au Cameroun par exemple, où l'Etat, seul actionnaire de Cameroon Telecommunication (CAMTEL), a mis sur pied une structure de régulation des télécommunications qui est doté d'un pouvoir d'arbitrage, pouvant imposer des sanctions aux opérateurs qui ne respectent pas le cahier des charges, donnant son accord au gouvernement pour l'octroi des licences les plus importantes et chargé de contrôler les tarifs. Une pareille structure constitue une sorte de garde-fou face à une concurrence acharnée.

    "Pour le consommateur de base, l'accord de Génève devrait accélérer les baisses de tarifs, améliorer la qualité des services offerts, développer l'éventail des technologies disponibles et par voie de conséquence, améliorer les performances de tous les opérateurs nationaux qui dépendent fortement des nouvelles technologies de l'information".

    De ce fait, il est certain qu'avec la généralisation des principes inclus dans l'accord de Génève, on ne devrait plus voir les disparités actuellement signalées dans beaucoup de pays en développement, comme les coûts des communications internationales en Inde par exemple supérieurs aux tarifs pratiqués aux Etats-Unis sur les mêmes destinations ou comme cette disparité criante du service philippin des télécommunications où l'abonnement au téléphone mobile coûte cinq fois plus cher. Et le Cameroun n'est pas en reste de ces disparités lorsqu'on sait le coût élevé des appels à destination de l'extérieur.

    Reste à savoir s'il est évident que l'accord de Génève permette de juguler progressivement les problèmes tout aussi importants que sont pour la majorité des pays en développement et en particulier les pays africains, l'absence d'investissement suffisants dans le secteur, la très grande disparité qui demeure entre villes et campagnes, la trop faible. solvabilité de l'abonné moyen au téléphone qui met en péril les recettes et à l'inverse qui fait retomber les taux de croissance des réseaux à des niveaux presque dérisoires.

    BALANGWE Yannick


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  • Même si le téléphone n'est plus considéré aujourd'hui comme un produit de luxe sur le continent. Les pays africains mettent des bouchées doubles pour rattraper le temps perdu : Innovation technologique, déréglementation accélérée, privatisation des sociétés nationales, téléphonie cellulaire : Les outils sont nombreux. Et même si la situation ne s'est pas améliorée de façon équitable dans tous les pays du continent noir, les télécommunications africaines sortent de leur léthargie. Sous le poids de technologies ultramodernes et moins onéreuses, elles ambitionnent de rendre accessibles au plus grand nombre des communications rapides de qualité et à un coût abordable. Le téléphone africain est-il encore de nos jours un luxe? Il ne nous semble pas. Comme le reconnaissent les auteurs du dernier indicateur des télécommunications africaines publié par l'internationale des télécommunications (UIT), la situation de l'Afrique dans ce domaine s'est véritablement améliorée ces dernières années et ce malgré les difficultés qu'elle a rencontrées et qu'elle continue de rencontrer aujourd'hui. Certes, le nombre de lignes téléphoniques installées sur le continent a fortement augmenté en valeur absolue, il a même fait un bond dans certains pays. Mais l'UIT relève tout de même que les résultats en termes d'accès des populations au téléphone ou aux services de base en télécommunication, restent trop faibles. Cette situation est surtout celle de l'Afrique Sud-saharienne. Car en Afrique du Nord, la situation s'est améliorée. Et en Afrique Australe, elle aurait bénéficié, ce n'est pas une véritable surprise de l'avance de la puissante Afrique du Sud. Pourtant un peu partout sur le continent, les efforts des administrations nationales dans le secteur ne sont pas négligeables. Aujourd'hui, il est loin le temps où communiquer directement d'un pays à un autre se révélait presque impossible. Partout en Afrique, de nouveaux services, certains à la pointe de la modernité ont fait et continuent de faire leur apparition. Plus d'une trentaine de pays africains aujourd'hui a au moins un réseau de de téléphonie cellulaire, presque toujours bâti avec l'aide du secteur privé et que peuvent désormais utiliser tous les hommes d'affaires du continent, pour être encore plus compétitifs. BALANGWE Yannick

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  • A l'aube du grand rendez-vous du mondial de football Sud Africain, de nombreuses entreprises élaborent des stratégies leur permettant de véhiculer des messages publicitaires pendant l'évènement. A cet effet, c'est chaque entreprise qui cherche à mettre des moyens collossaux pour pouvoir monopoliser à son gré le plus grand nombre de médias afin de s'assurer ainsi une visibilité maximale.

    Tant pis pour toutes ces entreprises-là qui ne peuvent et/ou ne pourront communiquer pendant l'évènement. Ce n'est aucunement la faute d'autrui. Pour d'aucuns, serait-ce une maudicité de moyens qui les empêcherait de communiquer au cours de l'évènement? Pour d'autres, serait-ce une mauvaise prévision, la cause d'une non communication pendant l'évènement?

    De nombreuses questions auxquelles chacun de nous pourrait être amené à se poser. Surtout que l'on sait et comme le disait un auteur dans son ouvrage : "Tout évènement qui se présente au devant de nous doit être considéré comme un moyen pour communiquer ; à cet effet, nous devons tous être des vecteurs de communication partout où nous nous trouvons". Une chose est sûre et certaine : La coupe du monde est lancée ! 

    BALANGWE Yannick


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  • Il y'a de cela un an, voire plus, il nous avait été demandé de nous faire enregistrer auprès de nos différents opérateurs téléphoniques chacun selon son appartenance. Ceci en vue de prevenir d'éventuels actes sordides de toutes formes. Ladite mesure nous avait-on dit avait été initiée et imposée par les pouvoirs publics qui souhaitaient que tous sans exception nous fassions enregistrer. De ce fait, nous devions tous nous faire enregistrer chacun auprès de son opérateur. Chose qui aurait certainement été faite, même si l'on a relevé de nombreuses failles et autres manquements dans l'opération.

    Cependant, force m'a été donné de constater que cette opération n'a servi à rien, du moins aurait été un fiasco dont seuls ces différents opérateurs connaissent les tenants et les aboutissants. Depuis plus d'une semaine déjà, de jeunes gens arborant les couleurs de ces opérateurs sillonnent les quartiers de la ville dans l'optique de faire identifier à nouveau les clients. Vous penserez certainement que cette opération concerne ceux qui jusqu'ici ne s'étaient pas faits identifier parce qu'estimant que vous vous êtes déjà fait enregistrer.

    L'opération est d'une réalité absolue puisqu'un de ces jeunes rencontré ce matin nous aurait laissé entendre que la précédente opération d'identification aurait été mal faite. Vérité ou farce? Puisqu'on sait tous les moyens dont disposent ces opérateurs pour pouvoir mener à bien une telle opération et surtout qu'avec l'avènement des NTIC, combien ce travail serait facile. S'il est avéré que la précédente opération a été un fiasco, où sont les différentes fiches que nous avons remplies? Qui les détiendrait? A quoi ont-elles servies? ...  telles sont les questions que chacun pourrait se poser à sa manière même si les réponses à toutes ces questions restent un mystère dont la clé serait entre les mains de ces opérateurs. Et si c'était une farce, pourquoi ledit opérateur n'a pas informé sa clientèle sur son échec et son intention à réitérer l'opération? Tout laisse penser combien de fois le droit du consommateur est et a toujours bafoué; et ceci au vu et au su non seulement des associations de consommateurs, mais des pouvoirs publics.

    BALANGWE Yannick


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