• Même si le téléphone n'est plus considéré aujourd'hui comme un produit de luxe sur le continent. Les pays africains mettent des bouchées doubles pour rattraper le temps perdu : Innovation technologique, déréglementation accélérée, privatisation des sociétés nationales, téléphonie cellulaire : Les outils sont nombreux. Et même si la situation ne s'est pas améliorée de façon équitable dans tous les pays du continent noir, les télécommunications africaines sortent de leur léthargie. Sous le poids de technologies ultramodernes et moins onéreuses, elles ambitionnent de rendre accessibles au plus grand nombre des communications rapides de qualité et à un coût abordable. Le téléphone africain est-il encore de nos jours un luxe? Il ne nous semble pas. Comme le reconnaissent les auteurs du dernier indicateur des télécommunications africaines publié par l'internationale des télécommunications (UIT), la situation de l'Afrique dans ce domaine s'est véritablement améliorée ces dernières années et ce malgré les difficultés qu'elle a rencontrées et qu'elle continue de rencontrer aujourd'hui. Certes, le nombre de lignes téléphoniques installées sur le continent a fortement augmenté en valeur absolue, il a même fait un bond dans certains pays. Mais l'UIT relève tout de même que les résultats en termes d'accès des populations au téléphone ou aux services de base en télécommunication, restent trop faibles. Cette situation est surtout celle de l'Afrique Sud-saharienne. Car en Afrique du Nord, la situation s'est améliorée. Et en Afrique Australe, elle aurait bénéficié, ce n'est pas une véritable surprise de l'avance de la puissante Afrique du Sud. Pourtant un peu partout sur le continent, les efforts des administrations nationales dans le secteur ne sont pas négligeables. Aujourd'hui, il est loin le temps où communiquer directement d'un pays à un autre se révélait presque impossible. Partout en Afrique, de nouveaux services, certains à la pointe de la modernité ont fait et continuent de faire leur apparition. Plus d'une trentaine de pays africains aujourd'hui a au moins un réseau de de téléphonie cellulaire, presque toujours bâti avec l'aide du secteur privé et que peuvent désormais utiliser tous les hommes d'affaires du continent, pour être encore plus compétitifs. BALANGWE Yannick

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  • A l'aube du grand rendez-vous du mondial de football Sud Africain, de nombreuses entreprises élaborent des stratégies leur permettant de véhiculer des messages publicitaires pendant l'évènement. A cet effet, c'est chaque entreprise qui cherche à mettre des moyens collossaux pour pouvoir monopoliser à son gré le plus grand nombre de médias afin de s'assurer ainsi une visibilité maximale.

    Tant pis pour toutes ces entreprises-là qui ne peuvent et/ou ne pourront communiquer pendant l'évènement. Ce n'est aucunement la faute d'autrui. Pour d'aucuns, serait-ce une maudicité de moyens qui les empêcherait de communiquer au cours de l'évènement? Pour d'autres, serait-ce une mauvaise prévision, la cause d'une non communication pendant l'évènement?

    De nombreuses questions auxquelles chacun de nous pourrait être amené à se poser. Surtout que l'on sait et comme le disait un auteur dans son ouvrage : "Tout évènement qui se présente au devant de nous doit être considéré comme un moyen pour communiquer ; à cet effet, nous devons tous être des vecteurs de communication partout où nous nous trouvons". Une chose est sûre et certaine : La coupe du monde est lancée ! 

    BALANGWE Yannick


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  • Il y'a de cela un an, voire plus, il nous avait été demandé de nous faire enregistrer auprès de nos différents opérateurs téléphoniques chacun selon son appartenance. Ceci en vue de prevenir d'éventuels actes sordides de toutes formes. Ladite mesure nous avait-on dit avait été initiée et imposée par les pouvoirs publics qui souhaitaient que tous sans exception nous fassions enregistrer. De ce fait, nous devions tous nous faire enregistrer chacun auprès de son opérateur. Chose qui aurait certainement été faite, même si l'on a relevé de nombreuses failles et autres manquements dans l'opération.

    Cependant, force m'a été donné de constater que cette opération n'a servi à rien, du moins aurait été un fiasco dont seuls ces différents opérateurs connaissent les tenants et les aboutissants. Depuis plus d'une semaine déjà, de jeunes gens arborant les couleurs de ces opérateurs sillonnent les quartiers de la ville dans l'optique de faire identifier à nouveau les clients. Vous penserez certainement que cette opération concerne ceux qui jusqu'ici ne s'étaient pas faits identifier parce qu'estimant que vous vous êtes déjà fait enregistrer.

    L'opération est d'une réalité absolue puisqu'un de ces jeunes rencontré ce matin nous aurait laissé entendre que la précédente opération d'identification aurait été mal faite. Vérité ou farce? Puisqu'on sait tous les moyens dont disposent ces opérateurs pour pouvoir mener à bien une telle opération et surtout qu'avec l'avènement des NTIC, combien ce travail serait facile. S'il est avéré que la précédente opération a été un fiasco, où sont les différentes fiches que nous avons remplies? Qui les détiendrait? A quoi ont-elles servies? ...  telles sont les questions que chacun pourrait se poser à sa manière même si les réponses à toutes ces questions restent un mystère dont la clé serait entre les mains de ces opérateurs. Et si c'était une farce, pourquoi ledit opérateur n'a pas informé sa clientèle sur son échec et son intention à réitérer l'opération? Tout laisse penser combien de fois le droit du consommateur est et a toujours bafoué; et ceci au vu et au su non seulement des associations de consommateurs, mais des pouvoirs publics.

    BALANGWE Yannick


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  • Au vu de plusieurs observations, il m'a été donné de constater que de nombreuses entreprises et même de de professionnels du marketing n'arrivent toujours pas à faire le distingo entre ces deux termes et ce malgré les multiples repliques qui leur sont faites de part et d'autre.

    Constat fait à la vue d'une affiche publicitaire par le biais duquel l'entreprise leader du marché du produit laitier au Cameroun présente le nouvel emballage de son produit phare (NIDO). Ce qui fut surprenant dans cela est le fait que l'emballage présumé du produit en question (Une boîte), n'est autre que le conditionnement.

    Ignorance ou simple confusion de concept? Là est toute la question lorqu'on sait que le conditionnement ou packaging est la protection du produit en vue de sa présentation à la vente (Boîtes, flacons, sachets, tubes etc...). De ce fait, il permet au consommateur de reconnaitre le produit (Forme, matière, couleur, présentationn texte informatif etc...). L'emballage est la protection du produit en vue du transport, du stockage, de la manutention et parfois de la vente du produit (Caisses en carton ou en bois qui se transforme en présentatoir, conteneur, fût etc...). En règle générale, le conditionnement est la 1ère enveloppe directement en contact avec le produit alors que l'emballage est la 2ème enveloppe.

    De ce fait, au lieu de parler d'emballage comme cela a été le cas, cette entreprise aurait dù parler de conditionnement.

     

    BALANGWE Yannick et BAHEL' HA Brice

     


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  • Comme nous vous l'annoncions la semaine dernière, le cam-marketing blog est allé à la rencontre d'un homme, un professionnel du marketing et de la communication qui serait certainement connu des uns et inconnu par d'autres. Nous vous laissons le soin de découvrir qui se cache derrière ce personnage à travers cette interview que nous avons réalisée pour vous.

    Cam-marketing blog: Bonjour Mr Jean Jacques DINGOME.

    J.J.D: Bonjour Monsieur.

    Cam-marketing blog: Merci déjà pour plaisir que vous nous accordez de venir auprès de vous dans l'optique de réaliser cette interview.

    J.J.D: Sans toutefois être modeste, le plaisir est pour moi de vous recevoir.

    Cam-marketing blog: Mr Jean Jacques, si l'on vous demandait de faire une brève présentation de votre personne et de qu'est-ce qui vous a poussé à devenir un homme de marketing, que direz-vous?

    J.J.D: Je suis Jean Jacques DINGOME, âgé de 53 ans. J'ai été impressionné par le marketing dès l'école primaire vers les années 70. Mon père à cette époque occupait un poste de responsabilité dans l'entreprise RW KING. De ce fait, il avait sous sa responsabilité des commerciaux dont il contrôlait les activités. J'avais été impressionné par lui parce que c'était quelqu'un qui s'habillait bien, toujours en cravate par rapport aux autres de ses collègues qui eux étaient des industriels vêtus de blouses pas propres à cause de la graisse et autres lubrifiants de moteurs. C'est ainsi que je jetterai mon dévolu sur le domaine de commercial à partir de la 2nde G. Après mon baccalauréat, j'irai poursuivre mes études supérieures en Europe dans l'optique de me perfectionner dans le domaine commercial. Et c'est ainsi que dès mon retour au pays, je vais monter des micro-projets dans l'optique de mettre en évidence toutes les connaissances que j'ai acquises, il convient tout de mêm  de mentionner que je suis également dans la communication il y a deux décennies déjà; lesquelles m'ont permis de vivre les réalités du terrain.

    Cam-marketing blog: A vous écouter parler, on a l'impression que vous menez plusieurs activités?

    J.J.D: En effet, je revêt plusieurs casquettes. Je suis président de la commission marketing auprès de l'association pour le marketing sportif du Cameroun; Directeur de publication du journal "IMAGE DU CAMEROUN"; pour ce qui est de la création du groupe "PANAFRICAN MARKETING AND COMMUNICATION", il y a de fortes chances que d'ici la fin de l'année, que le 2ème titre "Image du continent" puisse paraître.

    Cam-marketing blog: De toutes ces casquettes, laquelle revêtez-vous le plus?

    J.J.D: Je suis entrain d'assumer la responsabilité à moi de porter plusieurs casquettes. Ceci dans l'optique d'accompagner le développement socioéconomique du Cameroun. L e Cameroun étant la locomotive de la sous région CEMAC, nous devons apporter des solutions pour assurer notre développement. De tout cela, la primauté est revenue sur le métier de journalisme que j'exerce depuis des décennies déjà à cause du marketeur que je suis parce que le marketeur crée, développe compte tenu des connaissances que j'ai reçues et qui créent cette symbiose. Il peut arriver que l'on fasse un distinguo entre le marketing et la communication parce que dans le marketing, on conçoit et dans la communication, on exécute.

    Cam-marketing blog: D'aucuns penseront que la question que nous allons vous poser serait d'ordre purement politique, mais nous voulons éclairer ici nos lecteurs sur la nature de l'évènement. Que célèbre-t-on dans notre pays?

    J.J.D: Il est assez difficile pour l'observateur et l'accompagnateur à distance que je suis de parler de manière exacte d'un évènement qui échappe le commun des camerounais, même si le concept s'y prête. Je voudrai vous remercier de l'espace et du temps que vous m'accordez dans votre publication pour déplorer et constater que la précipitation a pris du pas sur la conception et la mise en œuvre de la célébration du cinquantenaire qui est lié à la première décennie du 3ème millénaire dans notre pays. C'est d'autant fort regrettable que l'expérience des pays comme le GHANA, et même la GUINÉE CONAKRY, sans oublier le SÉNÉGAL pour ne citer que ceux-là n'ait pas permis aux braintrust camerounais à qui l'organisation du cinquantenaire a été confiée de prendre suffisamment de temps de faire appel à l'expertise. C'est dommage de constater par exemple que certains produits de l'ESSEC de l'université de Douala qui a plus de 30 ans d'existence et les cabinets conseils qui pouvaient moduler cet évènement ont été mis à l'écart dans la réalisation de cet évènement. De manière exacte, le cinquantenaire, loin d'être un évènement appelé à marquer notre temps risque de passer comme un avion au ciel sans laisser de traces. Les plaques commémoratives par exemple n'ont d'importance que lorsque l'adhésion populaire y trouve son compte. J'ai peur qu'à l'heure du bilan du cinquantenaire, l'imaginaire pèse énormément sur la ou les réalité(s) des spécificités camerounaises. A vrai dire, les jeunes, les femmes et même les hommes qui animent quotidiennement la vie dans notre pays semblent ne pas comprendre ou tout au moins à leur juste valeur la galéjade imposée à la communauté camerounaise par le comité d'organisation. Comme à notre habitude, il n' y a pas eu du nouveau au soleil qui brille sur le triangle national. C'est vraiment étonnant!

    Cam-marketing blog: A vous écouter parler, on a l'impression que l'organisation de la célébration du cinquantenaire sur le plan managérial connait un échec?

    J.J.D: Un véritable échec dans la mesure où 50 ans après l'indépendance, on a l'impression que beaucoup de choses ne marchent pas dans la mesure où peu de gens se trouvent à leur place réelle. Voyez-vous en ce moment, nous continuons à nous comporter comme la foule au marché. C'est-à-dire qu'au niveau des professionnels, on a l'impression d'avoir été surpris de fêter le cinquantenaire. S'il a été écrit par les commis de l'État, rien ne justifie aujourd'hui qu'il a été proposé aux marketeurs nationaux d'apporter la perfection à ce travail pourtant laborieux. Cela laisse l'impression d'avoir choisi peut-être de ne pas marquer véritablement cette période importante dans la vie des populations camerounaises.

    Cam-marketing blog: D'aucuns ont pensé que la célébration du cinquantenaire de l'indépendance du Cameroun était l'affaire du politique, or c'était l'affaire de tous. Le politicien, l'économiste, à l'homme de média que vous êtes devraient être concernés. Est-ce qu'il fallait nécessairement attendre les directives du politique ou alors, c'est chacun qui devait marquer de sa touche l'évènement?

    J.J.D: Je ne suis pas dans les secrets de Dieu. Connaissant les camerounais intelligents, il serait actif de croire que tout va continuer de cette manière. A l'heure des bilans, les uns et les autres sauront tirer les conséquences d'avoir par exemple volontairement contribué de manière participative à ce que le cinquantenaire soit vu; une véritable communion entre le discours au sommet et la base qui doit ressentir les retombées économiques du cinquantenaire. C'est justement à ce niveau que je déplore particulièrement la mise à l'écart partielle de la famille des professionnels du marketing. Grâce à leur expertise, il y' avait de fortes chances qu'on se rachète et que les camerounais puissent bénéficier grâce à leur déploiement sur le terrain du rayonnement et des exploits réalisés par exemple par les sportifs camerounais au cours des épreuves souvent très difficiles. Nous devons tous contribuer de manière positive à soigner et à bien positionner l'image du Cameroun.Voyez-vous, un évènement en cachant un autre, la coupe du monde va aussi se dérouler dans un contexte où tout s'arrêtera avec la participation des lions indomptables à ce grand rendez-vous en terre africaine. C'est regrettable, on dirait que le Cameroun ne vit que de repétitivité; tout porte à croire que nous aimons nous retrouver continuellement au point de départ. Mais sachons une chose: la concurrence ne pardonne pas. Il serait dorénavant opportun d'intégrer suffisamment les spécialistes et autres professionnels de manière à optimiser les résultats lorsqu'il s'agit d'évènement de telle envergure.

    Cam-marketing blog: Au regard du tapage médiatique avant et pendant la célébration du cinquantenaire du Cameroun, qu'est ce qui aurait été fait et qui n'a pas été fait?

    J.J.D: Dans un pays démocratique, on ne met pas en exergue le gr à gré pour gérer les retombées du patrimoine national. Cette confiscation subite doit être considérée comme une entorse à la bonne marche des affaires. Il est grand temps que les entités économiques soient suffisamment prises en considération et que leurs avis ne soient plus considérés comme des pièces de musée. On gagnerait dans la diversité à partager des avis qu'à faire la rétention de l'information; surtout lorsqu'il s'agit des enjeux économiques.

    Cam-marketing blog: Quel message adressez-vous aux professionnels du marketing et de la communication de notre pays en guise de conclusion?

    J.J.D: La célébration du cinquantenaire a véritablement commencé; le train de l'histoire va certainement permettre aux uns et aux autres, à la communauté camerounaise de la diaspora et des citoyens qui aiment notre pays qu'au delà de nos ambitions égoïstes et personnelles, des surprises de taille peuvent nous contraindre à partager nos joies et nos misères. Il est grand temps qu'au cours de ce cinquantenaire, on essaie véritablement d'œuvrer pour qu'au Cameroun n'existe pas un camp de camerounais trompeurs et un camp de camerounais trompés, à la limite abusés sur le plan professionnel. Ensemble, construisons et développons le Cameroun pour le bonheur de nos enfants. L'histoire devra retenir que nous avons été utiles pour la bonne marche de la société camerounaise.

    Propos recueillis par  BALANGWE Yannick        


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