Face à un monde en pleine mutation et qui au jour le jour est confronté aux difficultés telles que : la faim ; l'avènement des fléaux sociaux tels que : le VIH-SIDA, le choléra, la grippe aviaire ; la recrudescence des catastrophes naturelles (Séismes, inondations etc.) ; la multiplication des conflits entre peuples ; nous n'oublierons pas la misère et la pauvreté qui continuent de sévir, le marketing social s'inscrit dans une dynamique selon laquelle l'urgence est d'agir. Le Cameroun, n'étant pas en reste, fait également face à des maux qui lui sont propres.

Le marketing social joue un rôle de plus en plus prépondérant dans notre pays, une réalité lorsqu'on regarde et on observe aujourd'hui les actes de bienfaisance d'élan de cœur ou de philanthropie dont manifestent certaines de nos entreprises à l'endroit de nos populations.

Depuis quelques années déjà, il existe au Cameroun un organisme essentiellement spécialisé dans ce domaine : L'ACMS  « Association Camerounaise pour le Marketing Social » qui, par le biais des subventions étatiques et l'appuis des partenaires locaux et étrangers a mis en place une politique de soutien permanent aux personnes issues des couches les plus défavorisées à travers l'information, l'éducation, la sensibilisation et la distribution et/ou la vente des produits (biens ou services) à ces différentes personnes à des prix dérisoires. Ce sont par exemple : la distribution des préservatifs (masculins et féminins), des revues spécialisées dans l'éducation sexuelle des jeunes gens (100% Jeunes) pour ne citer que cela.

A côté d'elle (ACMS), on note également la forte présence des ONG et GIC qui opèrent dans la même logique même si les domaines et secteurs d'activités diffèrent.

Parallèlement à ces derniers, l'on constate ces derniers temps que la plupart de nos entreprises regorgent en leur sein des groupements ou associations oeuvrant pour le bien être social des couches de la population les plus défavorisées. A titre d'exemple, nous avons le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC), l'association des femmes d'AES Sonel, d'Orange Cameroun pour ne citer que ceux-là.

Notons cependant que le marketing social a dépassé le cadre des entreprises, même les Etats s'y impliquent de plus en plus ; d'aucuns en quête de rehaussement de leur image de marque, d'autres pour le renforcement de leur influence. C'est le cas de la Libye qui a fait don des produits médicamenteux au gouvernement Camerounais pour lutter contre l'épidémie de choléra dans la partie septentrionale du pays au cours du mois d'Octobre dernier ; Nous n'oublierons pas de citer le cas d'Haïti qui, après avoir subi de plein fouet le passage de l'ouragan  (Le 12 Janvier très exactement) a dû mobiliser la communauté internationale dans son entièreté pour lui venir en aide. Il convient de souligner que les institutions internationales telles que : l'ONU, l'OMS etc. restent des maîtres d'œuvre dans l'art du marketing social.

Au regard de ce qui précède, force nous est donnée de constater que le marketing a dépassé son cadre d'origine compte tenu du fait qu'il est une réalité dans le social et les spécialistes de la chose l'ont compris et n'hésitent pas à en faire usage à chaque fois que l'occasion se présente.

BALANGWE Yannick et BAYOÏ Brice

« Le marketing social est la conception, la mise en œuvre et le contrôle de programmes conçus pour promouvoir une idée ou une pratique sociale auprès d'un groupe cible » (Philip Kotler).

Le marketing social...Une méthode de modification des comportements ; c'est stratégique, essentiel, durable, axé sur la clientèle et axé sur la communication. La satisfaction qui reste le principe de base du système marketing repose alors sur la compréhension des besoins du public cible d'une part et l'élaboration des stratégies accordées aux besoins de ce public d'autre part.

Le processus de planification du marketing social requiert le respect des étapes telles que :

- La définition des objectifs

- L'analyse du public cible

- L'analyse de l'environnement marketing

- L'établissement des résultats quantifiables et d'un échéancier

- L'établissement d'une stratégie

- L'établissement d'une méthode d'évaluation

- La mise en œuvre du plan de marketing social

Deux facteurs à cet effet sont généralement importants à considérer :

1. Il importe d'établir une relation avec le public cible. Il faut essayer de voir l'enjeu, les raisons pour le public d'adopter ou de ne pas adopter le changement en question, et les facteurs pouvant faire obstacle à l'adoption du changement proposé du point de vue du public cible.

2. Il importe également de bien comprendre le processus de changement par lequel devra passer le public cible :

- Changement d'attitude

- Changement de la façon dont chacun se perçoit

- Changement de la façon dont chacun perçoit ses relations avec autrui

- Changement d'habitudes, de valeurs et de comportements

 Les objectifs étant l'étalon de mesure des résultats doivent être par conséquent :

- Spécifiques

- Mesurables

- Atteignables

- Réalistes

- Limités dans le temps

 Les questions importantes à se poser dans la fixation de ces objectifs sont les suivantes :

• Quel est notre mandat?
• Quelles sont nos forces?
• Quelles sont nos faiblesses?
• À qui est-ce qu'on s'adresse?
• Quel est notre produit?
• Qu'est-ce qui est important pour la clientèle?
• Dans quelle mesure avons-nous satisfait les besoins de la clientèle?
• Quels ont été les résultats?
• Quelles sont les possibilités?
• Quel est le plan d'action pour que s'opère le changement en question?

DÉCIDEZ ce que votre public cible doit savoir, penser et faire s'avèrent dans ce cas primordial. D'où la nécessité de s'attacher les services d'un organisme qui soit spécialisé dans le domaine.

BALANGWE Yannick

La société de téléphonie mobile Orange Cameroun a lancé depuis quelques jours déjà son nouveau produit dénommé «Orange Zone». Stratégie qui consiste pour l'entreprise à desservir ses clients en tout temps en leur offrant des avantages liés la réduction des coûts d'appels selon le lieu ou la zone géographique dans laquelle chacun se trouverait. 

Ceci en réponse au produit de son principal concurrent qui quant à lui le développe il y a quelques années déjà. «Mieux vaut tard que jamais», le disait quelqu'un.

Cependant, il convient tout de même de souligner que la réaction d'orange était inévitable compte tenu des multiples plaintes formulées par son aimable clientèle.

Au regard de la situation qui prévaut aujourd'hui, nous constatons que la position de leader sur un marché ne garantit toujours pas une maîtrise totale et absolue sur la concurrence. Même en étant leader sur un marché, on pourrait être tenu en échec par un concurrent.

BALANGWE Yannick

La société de téléphonie mobile Orange Cameroun a lancé depuis quelques jours déjà son nouveau produit dénommé «Orange Zone». Stratégie qui consiste pour l'entreprise à desservir ses clients en tout temps en leur offrant des avantages liés la réduction des coûts d'appels selon le lieu ou la zone géographique dans laquelle chacun se trouverait. 

Ceci en réponse au produit de son principal concurrent qui quant à lui le développe il y a quelques années déjà. «Mieux vaut tard que jamais», le disait quelqu'un.

Cependant, il convient tout de même de souligner que la réaction d'orange était inévitable compte tenu des multiples plaintes formulées par son aimable clientèle.

Au regard de la situation qui prévaut aujourd'hui, nous constatons que la position de leader sur un marché ne garantit toujours pas une maîtrise totale et absolue sur la concurrence. Même en étant leader, on peut être tenu en échec par son concurrent.

BALANGWE Yannick

Le marketing du 21ème siècle est le marketing de la demande et non le marketing de l'offre, c'est à dire se placer dans les souliers du client et non pas dans celui du producteur qui voudra créer artificiellement une demande de la part des clients potentiels.

Rester dans le marketing historique de l'offre, c'est un peu comme jouer au poker, à l'heure d'Internet et de la comparaison facile de tout et n'importe quoi... Effectivement, avant, le marketing partait du principe que les industriels étaient capables d'imaginer seuls les bons produits pour les consommateurs.

Aujourd'hui, la pression de la demande se fait beaucoup plus forte. Comme le dit un auteur dans son ouvrage intitulé : "livre blanc du marketing 2007", il faut observer, écouter, analyser et ensuite agir (p.98).

Le marketing du 21ème siècle est donc un marketing de l'écoute, de l'observation et de l'analyse en plus de l'action.

En terme de fidélisation, proposer le bon produit au bon client est déjà en soit une réussite. Ecouter le client pour le satisfaire au mieux est déjà une étape supplémentaire que les gens du marketing, aujourd'hui, ne devraient plus se permettre le luxe d'éviter.

Ainsi, le client devient le point de départ et non plus uniquement la sortie. Ce n'est plus une ligne, mais un cercle. Client au départ et client à l'arrivée.

BALANGWE Yannick