• Nous vous publions déjà la semaine dernière cet article au travers duquel nous décrions l'attitude ou alors le traitement de certaines de nos entreprises vis à vis de leurs commerciaux. Cependant, le cas dont nous vous soumettons relève d'une enquête que nous avons menée tout au long de la semaine qui s'est écoulée. Nous sommes allés à la rencontre de certains jeunes qui durant les vacances qui viennent de s'achever ont effectué pour le compte de certaines entreprises de la place des stages en tant que commerciaux.

    Au sortie de notre enquête, nous avons été fort étonné de savoir que certains commerciaux de la grande société de communication en jaune disent n'avoir pas encore perçu leur rémunération de fin de stage. Il nous a été toujours rapporté par ces jeunes gens que le salaire mensuel s'élevait à 40 000 FCFA, majoré des frais de commissions suivant les objectifs assignés à chacun des commerciaux.

    Or voilà que le stage soit terminé et  que l'école aurait repris de sitôt, ces derniers disent n'avoir encore rien perçu de ce qui leur revient et ce jusqu'à présent. D'aucuns nous auraient même laisser entendre que ledit salaire mensuel fixe aurait été vu à la baisse, soit de 25 000 FCFA.

    De qui se moque t-on? La grande question que nous nous posons est bien celle de savoir: Compte tenu du fait que la rentrée scolaire ait débuté il y'a plus d'une semaine déjà pour la plupart de ces jeunes gens, quand seront-ils rémunérés? Les responsables de ladite entreprise ne pensent-ils pas que pour certains de ces jeunes gens cette rémunération s'averait d'une importance capitale dans le cadre d'une préparation matérielle en prélude à la rentrée? Qu'adviendra t-il des rémunérations de ceux des commerciaux qui ont dû faire le déplacement pour d'autres villes dans l'optique de continuer leurs études?

    Nous constatons avec désolation que de pareilles attitudes ne contribuent qu' au ternissement de l'image de ladite entreprise car toute entreprise qui souhaiterait développer ou maintenir une image de marque forte auprès de son public devrait s'abstenir de poser de tels actes.

    BALANGWE Yannick


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  • Certaines entreprises ne cesseront jamais de nous étonner à travers leurs attitudes. Nous pensions que ce n'étaient que de petites entreprises qui pouvaient présenter des carences, mais on se rend plutôt compte aujourd'hui que c'est devenu monnaie courante pour les grandes entreprises qui n'hésitent plus aujoud'hui à nous malmèner à leur gré.

    Nous avons été fort étonnés de constater qu'une grande entreprise de communication de la place s'est offerte le luxe de nous narguer une fois de plus et par deux fois de suite sans que personne ne dise mot. Nous avons connu successivement au cours d'une même semaine deux campagnes promotionnelles. La première fut "le sassayé, 50% de réduction sur les appels émis" en prélude à la rentrée scolaire et la deuxième "3 minutes gratuites pour un appel de 3 minutes émis en direction du numéro préféré" nous a t-on fait savoir.

    De qui se moque t-on lorsqu'on nous propose des campagnes promotionnelles qui ne durent chacune que 24h? Une autre grande question que nous nous posons est bien celle de savoir comment des campagnes si l'on peut les considérer comme telles peuvent être envisagées et ce n'est qu'à la veille que les principaux concernés que sont les clients sont informés de l'existence de pareilles initiatives? Avons-nous perdu la leçon selon laquelle une campagne promotionnelle quelque soit sa nature ou sa durée doit faire l'objet d'une préparation à la fois pour l'entreprise qui souhaiterait l'envisager et d'autre part par le consommateur vers qui sera érigée ladite campagne afin que ce dernier puisse en bénéficier au maximum des bienfaits et/ou autres avantages à lui destinés?

    Si l'on pousse très loin la réflexion sur cette problématique, on se rendra même compte que compte tenu de l'instabilité du réseau auquelle nous assistons ces derniers temps, un grand nombre de clients n'aurait certainement pas eu connaissance de ces initiatives ou informé, mais de façon tardive.

    Quel gâchis!

    BALANGWE Yannick


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  • D'aucuns continuent à négliger, voire à sous-estimer le métier de commercial dans nos sociétés, et ce malgré les multiples remontrances que l'on leur a toujours formulées; malgré l'importance de cette fonction qui reste et demeure la seule fonction de survie de toute entreprise dans la mesure où c'est elle qui permet à l'entreprise de générer des profits par les ventes.

    Cependant, force nous a été donné de constater que certains commerciaux sont utilisés par certaines entreprises à des fins dont seuls les chefs ou responsables de ces entreprises maitriseraient et détiendraient les clefs du mystère.

    Nous observons de plus en plus de nos jours des commerciaux livrés et abandonnés à eux-mêmes qui ne disposent d'aucun moyen leur permettant de mener à bien leur activité. C'est ainsi qu'on aperçoit des commerciaux dans la rue qui à peine par exemple nous diront qu'ils ne leur sont alloués aucun frais de locomotion pour se déplacer, et même pour ceux à qui l'on allouerait ces frais de locomotion, cela reste maudique.

    La question que nous nous posons est bien celle de savoir: Comment peut-on assigner des objectifs de vente à un commercial qui pour atteindre des objectifs serait sensé se déplacer d'un lieu pour un autre surtout que l'on sait qu'une zone pourrait s'avérer plus porteuse qu'une autre et ne pas mettre à sa disposition assez de moyens lui permettant de se déplacer sous le prétexte fallacieux que l'on se pose la question de savoir si ce dernier est ou sera capable d'atteindre les objectifs à lui assignés? N'en parlons plus des frais de communication...

    Si l'on fait une analyse profonde de cette situation, l'on se rendrait plutôt compte du caractère véreux de certains chefs ou responsables d'entreprise qui seraient entrain d'exploiter leurs employés. Parce que même ayant le statut de commerciaux, il convient tout de même de rappeler aux uns et aux autres que ces derniers seraient des employés pour l'entreprise pour laquelle ils travaillent étant donné qu'il existe un contrat de travail qui lierait les deux parties quelqu'en soients les clauses prédéfinies à l'avance.

    Qui a dit que toute entreprise ou tout action que l'on voudrait entreprendre ne nécessite des moyens? De même que la conception d'un produit engendre des coûts, de même l'élaboration, la mise sur pieds et l'application d'une stratégie même sur le terrain engendre des coûts.

    Chancun de nous devrait savoir que l'atteinte d'un objectif dépend non seulement de la stratégie à mettre en place, mais également et surtout des moyens qu'on aurait mis en jeu pour l'atteinte de cet objectif, car dit l'on le plus souvent: "Qui ne risque rien n'a rien".

    BALANGWE Yannick.


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  • Nous voici à la veille de la rentrée scolaire et nul ne peut se refuser de reconnaitre les multiples tapages communicationnels auxquels se livrent les établissements scolaires et universitaires ces derniers temps. D'aucuns dans leurs multiples tentatives de persuasion procèdent par la pub à travers les médias tels que: la radio et la télévision par les biais desquels ils vantent les pourcentages de réussite obtenus ou enregistrés aux différents examens de l'année en cours de finition en avançant des chiffres qui suscitent une interrogation et une curiosité particulières lorsqu'on n'ignore pas le pourcentage national de réussite des examens de cette année tels que publiés et promulgués par les différents ministères de tutelle.

    L'on ne peut que constater l'intention fallacieuse de certains chefs d'établissements de vouloir assainir ou blanchir leurs établissements par ce seul argument dans le seul but d'apprivoiser les parents d'élèves et étudiants à solliciter leurs établissements.

    Nous ne doutons pas de la bonne foi de certains chefs d'établissements qui ont connu du succès au cours de cette année, mais cependant, dans un environnement tel que celui auquel nous assitons où chacun cherchant à vanter la qualité de son système éducatif n'hésite pas à présenter par le seul argument de ses résultats de l'année achevée, l'on se pose bien la question de savoir: Quels sont les établissements qui ont ou auraient enregistré de mauvais résultats cette année? N'ont-ils pas aussi le droit de faire la pub également malgré leurs résultats médiocres? Ou alors compte tenu de leurs résultats, ils n'ont plus besoin de faire de pub étant daonné que ces résultats seraient connus du public?... Telles sont les questions que nous posons.

    Même s'il est vrai que les parents d'élèves et d'étudiants recherchent toujours pour leur progéniture des établissements qui fournissent de meilleurs résultats en fin d'année, nous ne devons pas perdre de vue que le réussite d'un enfant ne dépend toujours pas de la réputation d'un établissement, mais des efforts que lui même aurait fournis au cours de l'année et de bien d'autres paramètres qui entourent son apprentissage ou sa formation.

    BALANGWE Yannick


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  • Le changement de dénomination, de propriétaire; les cas de rachat, de cession, d'absorption ou de fusion d'entreprise sont susceptibles d'avoir un impact dans l'esprit du consommateur. Il est vrai que toute entreprise en faillite ou qui se trouverait tout près d'un dépôt de bilan peut se trouver dans l'obligation de susciter une aide de la part de nouveaux investisseurs à capitaux privés ou même publics. Mais là également, cela suppose que des études se doivent d'être menées; toutes les éventualités se doivent d'être analysées au cas par cas au risque de faire une mauvaise affaire pour les investisseurs.

    Prenons le cas de la Chocolaterie et Confiserie du Cameroun (CHOCOCAM), ex-filiale du Suisse BARRY CALLEBAULT qui a été cédée au grand groupe du secteur agroalimentaire Sud-Africain TIGER BRAND INTERNATIONAL il y'a un certain temps déjà. Ce type de cas dont nous vous proposons là est illustrateur du rôle prépondérant et surtout influent qu'ont les identificateurs ou identifiants d'un produit dans l'esprit du consommateur. Car de peur de choquer leurs clients, les marketistes de cette structure ont été obligés de conserver les noms des marques de leurs différents produits, leurs packagings, leurs étiquettes et leurs designs afin de donner l'impression au public que malgré le fait que l'entreprise ait changé de propriaétaire, elle reste et demeure la chocolaterie et confiserie du cameroun.

    Cependant, il convient toutefois de souligner que cette structure a quand même mofifié certains éléments ou aspects d'identification de ses produits à savoir: l'étiquette, car sur certains de ses conditionnements et emballages, l'on observe un changement au niveau du nom du nom du propriétaire. Par le passé, on pouvait lire BARRY CALLEBAULT, aujourd'hui, on lit TIGER BRAND INTERNATIONAL. Autre remarque pertinente, le passage de deux à quatre langues utilisées pour ce qui est de la traduction des éléments de compostion des produits. Par le passé, le français et l'anglais étaient les langues les plus prisées, aujourd'hui, deux autres langues ont fait leur apparition à savoir l'espagnol et le portugais (NB. Ces deux langues ne font pas l'objet d'une utilisation simultanée).

    Ceci démontre à souhait l'importance capitale pour une entreprise de disposer en son sein d'un service marketing et pour celle qui n'en dispose pas déjà de s'attacher les services d'un cabinet marketing et pourquoi pas d'en créer en son sein. Parce que c'est ce dernier qui devra émettre de telles initiatives dans l'optique de conquérir, maintenir, voire de conserver la clientèle de l'entreprise d'une part; et d'autre part nous évitera de poser des actes susceptibles d'heurter la sensibilité du consommateur et par ricochet d'avoir de lourdes conséquences sur les ventes de l'entreprise et comme le disait un auteur dans un de ses ouvrages:''la satisfaction du besoin du consommateur reste l'élément fondamental de l'existence d'une entreprise''

    BALANGWE Yannick et BAYOÎ Brice


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